Cela fait quelques années que je dors avec mes animaux. Que ce soit des chiens ou des chats. Parfois, tout le petit monde en même temps. Cela m’est arrivé d’être avec deux chats et un chien sur le lit. Autant dire que je n’avais pas beaucoup de place. Mais je n’ai pas l’impression d’avoir mal dormi à cause de cette configuration, bien au contraire. Et, entre nous, c’est tellement mignon quand ils viennent se blottir contre nous, car ils ont froid. Pourtant, malgré ces bonnes expériences au cours de ma vie, j’ai revu ma position dernièrement. Moi qui étais un fervent défenseur du « cododo » avec les animaux, je suis un peu revenu sur mon idée. La principale raison ? La naissance d’un enfant. Attention, en aucun cas je ne laisse de côté mon braque de Weimar, mais j’ai changé certaines habitudes et je crois que cela est plutôt bénéfique pour tout le monde. Je t’explique ça !
Est-ce bénéfique de dormir avec son Weim’ ?
Pour certains d’entre nous, et j’en fais partie, dormir avec son toutou permet souvent de mieux dormir. Que ce soit parce qu’on se sent plus en sécurité ou parce que, surtout pour les célibataires :), une présence et quelques papouilles ne se refusent pas. On se sent alors apaisé et dans un sentiment de confiance et de bien-être. De plus, on ne va pas se le cacher, mais la relation avec notre fantôme gris, qui est généralement fusionnelle, sera encore plus renforcée.
Donc, dans ces conditions, je trouve que cela ne provoque que des choses bénéfiques, et il serait bête de s’en priver si c’est ce que tu veux et si ton chien apprécie aussi.
Évidemment, tout cela ne peut être possible que si ton BDW est calme et sait se tenir durant la nuit. S’il bouge, grogne et ne trouve pas sa place, alors ce sera désagréable pour tout le monde.
Pourquoi ne pas dormir avec son Weim ?
Les chiens ne sont malheureusement pas immortels. Et pour l’avoir vécu à plusieurs reprises, il se peut qu’ils soient atteints de maladies en vieillissant ou en tout cas que certains problèmes physiques apparaissent avec le temps. Je pense aux fuites urinaires par exemple. Cela n’est pas agréable d’avoir des taches sur le matelas, des odeurs, ni de devoir changer les draps plusieurs fois par semaine. Et quand on habitue un chien, difficile de changer. Mais bon, on ne pense pas à cette problématique au début de l’adoption, et c’est bien normal.
Il faut aussi faire attention aux personnes sensibles à l’asthme ou aux allergies afin que ce ne soit pas trop inconfortable. Il vaut mieux ne pas risquer d’empirer les crises.
La naissance d’un enfant ?
Comme mentionné au début de cet article, j’ai toujours dormi avec mes animaux. Mais cela fait quelques mois que je ne dors plus avec mon braque de Weimar et j’ai l’impression que c’est mieux pour tout le monde. Pour lui, ma femme et moi et notre fille.
En effet, un bébé, ça pleure. Beaucoup. Surtout les premières semaines, voire les premiers mois. Et notre chien partait souvent de lui-même de la chambre, car il devait être dérangé dans sa tranquillité la nuit. Attention, il adore notre fille, mais il avait envie de dormir sans être dérangé, ce qui est compréhensible.
Mais du coup, quand il sortait de la chambre, il réveillait la petite et nous avec. Bref, tout le monde en pâtissait. On s’est donc dit que ça ne pouvait pas durer éternellement et on a choisi de mettre le panier de toutou en bas. Il a vite pris l’habitude, car dès la première nuit, il est resté très calme et sage.
Depuis, tout le monde dort mieux et peut-être que quand la petite sera plus grande et fera complétement ses nuits, il souhaitera remonter et dormir dans la chambre. Même si j’en doute !
Pour conclure
Certainement, est-ce parce que ma maison n’est pas grande et que les chambres sont collées que cette situation s’est produite et que si j’avais habité un château, le problème ne se serait pas posé. Quoi qu’il en soit, le plus important est d’être intelligent. Dormir avec son braque de Weimar est souvent une bonne idée, mais il ne faut sûrement pas s’obstiner si cela ne fonctionne pas. Être adaptable, c’est le plus important.
Et toi, dans ma situation, qu’aurais-tu fait ?
