Les défauts du Dalmatien vus par un chat de gouttière

Défauts du Dalmatien

Salut. Moi, c’est Minet, le chat de gouttière du quartier. Personne ne me nourrit officiellement, mais tout le monde me connaît. Je me faufile partout, je grimpe sur les toits, je squatte les appuis de fenêtres, et surtout… j’observe. Et crois-moi, j’ai toujours de quoi me moquer.

Dans cette maison-là, par exemple, ils ont adopté un Dalmatien. Oui, ce grand chien blanc avec ses taches noires, celui qu’on voit dans les dessins animés. De loin, il en jette. Mais en vrai ? Ah, mes moustaches frémissent rien qu’à y penser. Parce que si tu veux mon avis de félin supérieur, il a plus de travers qu’un vieux griffoir.

Alors aujourd’hui, je vais te confier ce que j’ai vu en espionnant leur quotidien : tous les défauts du Dalmatien. Tu verras, ça vaut son pesant de croquettes. Entre le vacarme, l’agitation et ses manies étranges, ce chien est une véritable comédie à lui tout seul.

Allez, installe-toi. Moi je reste bien planqué sur mon toit, queue enroulée autour des pattes. Et je te raconte, en toute objectivité féline, pourquoi ce chien tacheté est un sacré numéro… avec ses fameux défauts de Dalmatien.

Premier défaut du Dalmatien : il fait trop de bruit

Je te jure, mes pauvres oreilles de chat n’en peuvent plus. Le premier des grands défauts du Dalmatien, c’est qu’il fait un boucan d’enfer. Tu crois que moi je miaule pour rien ? Non, j’ai ma dignité. Je miaule pour réclamer un repas, ou pour mettre les points sur les “i” avec un rival. Mais lui… il aboie pour tout et pour rien.

Un passant dans la rue ? WOUF ! Une feuille qui tombe dans le jardin ? WOUF WOUF ! Un pigeon qui se pose sur la clôture ? Alors là, c’est le festival : aboiements en rafale, course effrénée, queue qui claque comme un fouet. Moi, j’étais tranquillement en train de faire ma sieste au soleil sur le toit, et boum, concert gratuit. Impossible de dormir tranquille dans ce vacarme.

Le pire, c’est que les humains trouvent ça “mignon”. Ils disent qu’il “garde bien la maison”. Moi je dis qu’il garde surtout les voisins éveillés. Franchement, à côté de ce Dalmatien, même une alarme de voiture paraît discrète. S’il y avait un prix pour le chien le plus bruyant, il serait sur le podium sans hésiter.

Deuxième défaut du Dalmatien : il court partout

Alors là, tiens-toi bien : l’un des plus flagrants défauts du Dalmatien, c’est son incapacité à rester tranquille. Moi, un chat, j’aime l’élégance. Je choisis mes mouvements avec soin, je trotte quand il faut, je bondis quand c’est nécessaire. Bref, je suis un artiste du déplacement. Lui ? C’est une tornade tachée.

Du matin au soir, il cavale dans tous les sens. Il traverse le jardin comme un dératé, renverse les pots de fleurs, manque de s’assommer contre le mur, et recommence aussitôt. Les humains appellent ça “dépenser son énergie”. Moi, j’appelle ça du gaspillage pur et simple.

Un jour, je l’ai vu tourner autour de sa propre queue pendant cinq minutes d’affilée. Sérieusement ? Cinq minutes à tourner en rond ! Tu imagines un chat faire ça ? Impossible. Nous, on a trop de fierté.

Le problème, c’est que sa folie furieuse ne s’arrête jamais. Même après une longue balade, il en redemande. Résultat : impossible pour moi de traverser le jardin dignement sans risquer de me faire bousculer par ce clown taché. Bref, l’hyperactivité, c’est clairement un des grands défauts du Dalmatien.

Troisième défaut du Dalmatien : il prend trop de place

Un autre des fameux défauts du Dalmatien, c’est qu’il s’approprie tout l’espace. Moi, je suis un chat de gouttière : discret, agile, je me faufile partout. Je peux dormir roulé en boule sur un coin de chaise ou sur un coussin oublié. Mais ce chien tacheté, lui, croit que chaque surface confortable est une piste d’atterrissage réservée à son gabarit.

Sur le canapé ? Évidemment qu’il s’étale de tout son long, laissant juste un petit bout de place où les enfants se tassent. Sur le tapis du salon ? Occupé aussi, avec quatre pattes en étoile et la tête renversée. Et quand il s’installe dans son panier, tu pourrais croire qu’il dort… mais non. Ses pattes dépassent, sa queue fouette l’air, et il occupe encore la moitié de la pièce.

Le pire ? Les humains trouvent ça attendrissant. Ils le regardent dormir avec un sourire idiot, pendant que moi je dois me rabattre sur une marche d’escalier froide. Un Dalmatien, ça ne sait pas partager. Et ça, crois-moi, c’est un des vrais défauts du Dalmatien : il prend toute la place, sans jamais se poser de questions.

Quatrième défaut du Dalmatien : il est pot de colle

Ah, celui-là, il me fait bien rire. Enfin… façon de parler. L’un des plus agaçants défauts du Dalmatien, c’est qu’il ne supporte pas d’être seul. Moi, un chat, je suis libre, indépendant, je pars quand je veux, je reviens si j’ai envie. Lui ? C’est un bébé géant qui suit son humain comme une ombre tachée.

Je l’observe par la fenêtre : dès que son maître se lève du canapé, hop, le Dalmatien se relève aussi. Il va dans la cuisine ? Le chien derrière. Il monte à l’étage ? Le chien aussi. Il va aux toilettes ? Devine qui gratte à la porte… Oui, encore lui. C’est presque gênant à voir.

Et quand son humain s’absente, c’est pire. Il gémit, il tourne en rond, parfois il fait des bêtises pour passer le temps. Moi, ça me fait doucement rire : si on me laisse seul, je profite du calme, je dors comme un roi. Mais lui, incapable de gérer.

Alors oui, il est affectueux, c’est vrai. Mais franchement, cet excès d’attachement, ça colle un peu trop. Et pour moi, c’est clair : le côté pot de colle fait partie des grands défauts du Dalmatien.

Conclusion : les défauts du Dalmatien vus par un chat grincheux

Alors voilà, tu les connais maintenant, ces fameux défauts du Dalmatien. Trop bruyant, trop excité, trop envahissant, trop collant… bref, une vraie caricature de chien tacheté. Moi, depuis mon toit ou mon rebord de fenêtre, je l’observe et je me dis : quelle chance d’être un chat ! Nous, on est élégants, silencieux, indépendants. On n’a pas besoin de courir partout ni de pleurnicher pour exister.

Et pourtant… je dois bien l’avouer, même moi, le vieux chat grincheux, je me laisse parfois attendrir. Quand il joue avec les enfants, quand il s’écroule de fatigue après avoir fait cent tours du jardin, quand il regarde son maître avec des yeux remplis d’amour… eh bien je comprends un peu pourquoi les humains craquent pour lui.

Alors oui, les défauts du Dalmatien sont bien réels et ils feraient fuir plus d’un félin sensible. Mais derrière son côté bruyant, maladroit et pot de colle, il y a un chien loyal, joyeux et sincère. Et ça, je crois que même un chat comme moi doit le reconnaître, du bout des moustaches.