Défauts du Berger Australien : ma vérité

Défauts du Berger Australien

Salut. C’est moi qui prends la parole aujourd’hui : le Berger Australien. On me trouve souvent splendide, avec mes yeux clairs et ma robe qui attire tous les regards au parc. On me décrit comme le chien idéal : intelligent, affectueux, sportif… Mais entre nous, tu veux la vérité ? Je ne suis pas parfait.

Je vais même t’avouer une chose : vivre avec moi, ce n’est pas toujours une promenade de santé. Alors si tu veux connaître les vrais défauts du Berger Australien, laisse-moi t’expliquer ce qui se cache derrière mon joli minois.

Je suis une pile électrique

Si tu t’imagines que je vais passer mes journées à dormir sagement dans mon panier, tu risques de vite déchanter. Moi, j’ai une énergie inépuisable. Et ce n’est pas une façon de parler. Je peux courir des heures, jouer sans relâche, et quand tu crois que je vais enfin me calmer… je reviens avec ma balle.

C’est dans mon sang : j’ai été sélectionné pour travailler, rassembler des troupeaux, être en mouvement du matin au soir. Résultat, si tu n’es pas prêt à me faire dépenser cette énergie, je trouve mes propres occupations. Et crois-moi, ton canapé, tes chaussures ou même ton jardin pourraient bien s’en souvenir.

Tu veux vraiment savoir l’un des gros défauts du Berger Australien ? C’est ça : je demande énormément d’activité physique et mentale. Je ne suis pas un chien “facile” pour un maître casanier. Avec moi, il faut aimer bouger, courir, s’aérer. Sinon, je deviens infernal.

Je colle beaucoup, vraiment beaucoup

Bon, je vais être franc : je déteste être seul. Certains appellent ça être pot-de-colle. Moi je préfère dire que je suis “fusionnel”. Mais derrière ce mot un peu mignon, il y a une vraie difficulté.

Si tu pars au travail huit heures par jour en me laissant seul à la maison, tu risques de me retrouver en train de gratter les portes, d’aboyer ou de mâchonner ce que je trouve. Pas parce que je suis méchant. Juste parce que je panique. On appelle ça l’angoisse de séparation, et beaucoup d’entre nous en souffrent.

C’est peut-être l’un des défauts du Berger Australien les plus difficiles à gérer : j’ai besoin d’être constamment avec mon humain. Je veux participer à tout, suivre partout, partager ton quotidien. Même un simple passage aux toilettes, je le vis comme une épreuve si je ne peux pas venir avec toi.

Je suis intelligent… parfois trop

On dit souvent que je suis un chien super intelligent. C’est vrai. Je comprends vite, j’apprends vite, je retiens tout. Mais tu sais quoi ? Cette intelligence, c’est aussi l’un des vrais défauts du Berger Australien. Parce qu’un cerveau comme le mien, il faut le nourrir. Et pas seulement avec des croquettes.

Si tu ne me donnes pas assez de stimulations, je trouve mes propres activités intellectuelles. Ouvrir les portes ? Facile. Apprendre à grimper sur la table pour choper ce que tu as laissé traîner ? Un jeu d’enfant. Repérer la moindre faille dans ta routine ? Compte sur moi.

J’ai même un petit côté stratège. Tu crois m’avoir “eu” en cachant mes jouets ? Donne-moi quelques minutes et je découvre ta cachette. Tu me demandes de rester calme pendant que tu reçois des invités ? Si je décide que ce n’est pas le moment, je trouverai toujours un moyen d’attirer ton attention.

C’est flatteur d’avoir un chien malin, tu ne crois pas ? Oui… sauf que parfois, ça tourne à l’usine à bêtises. Mon intelligence est un moteur, mais mal utilisée, elle devient un problème. Si tu ne m’apprends pas les bonnes règles, si tu ne canalises pas mon énergie cérébrale, je deviens une tornade avec des idées beaucoup trop créatives.

Et crois-moi, vivre avec un Berger Australien qui invente ses propres règles, ce n’est pas toujours drôle.

Je peux être têtu… et bruyant

On me dit souvent obéissant, facile à éduquer. C’est vrai, quand j’ai envie de coopérer, je peux être un élève modèle. Mais attention : je ne suis pas un robot. J’ai mon caractère, et parfois, je décide que non, je n’ai pas envie. Là, tu peux répéter ton “assis” autant que tu veux, je vais te regarder droit dans les yeux comme pour dire : “Et alors ?”.

Ce côté têtu, il fait partie des défauts du Berger Australien qu’on oublie souvent de mentionner. On croit que je suis un chien docile, mais j’ai ma fierté. Je teste, je négocie, je vois jusqu’où je peux aller. Et si tu n’es pas clair dans tes règles, si tu n’es pas cohérent, je profite.

À ça, tu ajoutes une autre particularité : j’aboie facilement. Pas forcément pour être agressif, non. Mais pour prévenir, alerter, signaler que quelque chose bouge dehors. Je suis un vrai gardien, même quand il n’y a rien à garder. Le vent fait bouger une feuille ? J’aboie. Ton voisin rentre un peu trop tard ? J’aboie.

Imagine le combo : têtu et bavard. Si je décide que je veux sortir et que tu ignores mes signaux, prépare-toi à m’entendre. Je peux insister longtemps, très longtemps. Certains humains trouvent ça attachant, d’autres finissent à bout de nerfs.

Alors oui, je suis loyal et protecteur. Mais parfois, franchement, je suis un sacré casse-pieds.

J’ai besoin d’attention constante

Tu sais ce qui me définit autant que mon énergie ou mon intelligence ? Mon besoin permanent d’attention. J’ai horreur d’être mis de côté. Quand tu es là, je veux participer à tout : ta séance de sport dans le salon, ton repas, même ton ménage. Je m’incruste partout.

Et si tu m’ignores trop longtemps, je trouve vite le moyen de te rappeler à l’ordre. Certains jours, ça peut être un aboiement discret. D’autres fois, c’est mon museau que je pose sur ta main pendant que tu tapes à l’ordinateur. Et si vraiment tu fais semblant de ne pas voir… bon, disons que ton coussin préféré peut finir en puzzle.

Un ami de mon maître a adopté un Berger Australien comme moi. Il s’est dit que ce serait facile, qu’un peu de promenade et quelques câlins suffiraient. Trois mois plus tard, il n’avait plus un seul coussin intact dans son salon. Pourquoi ? Parce qu’il pensait qu’on pouvait nous laisser tranquilles pendant des heures sans interaction. Grave erreur.

C’est là que se cache un autre des grands défauts du Berger Australien : on est exigeants. Très exigeants. Il faut du temps, de la présence, de la stimulation. Sinon, on devient insupportables.

Certains humains trouvent ça épuisant. D’autres adorent cette complicité et ne se voient plus vivre sans. Mais c’est un fait : si tu ne me donnes pas ton attention, je vais tout faire pour la voler.

Et avec les autres ?

Alors là, il faut que je sois clair : je ne suis pas un loup solitaire, mais je ne suis pas non plus toujours un ange avec tout le monde. Avec les autres chiens, ça peut passer… ou casser. Si on me présente correctement, je deviens le meilleur copain de jeu. Mais si je sens de la tension, si je n’ai pas été habitué tôt, je peux vite me montrer méfiant, parfois un peu jaloux.

Et avec les enfants ? Ah… voilà un sujet délicat. Je les adore, vraiment. Je cours avec eux, je joue, je partage leur énergie. Mais il y a un hic : mon instinct de berger. C’est plus fort que moi. Quand je vois un petit courir partout, je me dis : “Tiens, un mouton égaré !” Alors j’essaie de le rassembler. Comment ? En le suivant de près, en lui tournant autour… et parfois même en donnant de petits coups de dents, comme je le ferais avec un troupeau.

Un voisin m’a vu faire ça un jour avec ses gamins. Pour lui, c’était mignon au début, puis il a vite compris que ça pouvait être dangereux si je n’étais pas bien cadré. Ce n’est pas de la méchanceté, c’est juste mon héritage de chien de berger. Mais pour un humain, ça peut être difficile à gérer.

Donc oui, je suis sociable, mais à ma manière. Si tu veux que je m’entende avec tout le monde, il va falloir travailler ma socialisation dès mon plus jeune âge. Sinon, mon instinct risque de prendre le dessus. Et crois-moi, ce n’est pas toujours pratique d’avoir un chien qui veut “gérer” les enfants ou qui surveille les autres chiens comme un contremaître.

Bref, je suis génial… mais pas pour tout le monde

Tu l’as compris maintenant : derrière mes beaux yeux et mon allure sportive, il y a des défauts bien réels. Mon énergie débordante, mon besoin d’attention, mon intelligence parfois trop vive, mon côté pot-de-colle, ma tendance à aboyer ou à vouloir contrôler… tout ça fait partie de moi.

Alors, est-ce que je suis un mauvais chien ? Non, pas du tout. Mais je ne suis clairement pas fait pour tout le monde. Si tu cherches un compagnon tranquille, qui se contente de petites balades et qui reste sagement couché pendant des heures, je vais te rendre fou. Par contre, si tu veux un partenaire de vie actif, prêt à partager tes aventures, à t’accompagner dans tes activités et à te donner un amour débordant, alors je pourrais bien être le chien qu’il te faut.

À toi de voir : es-tu prêt à vivre avec mes qualités… et mes défauts ?

FAQ du Berger Australien

Franchement, ce n’est pas l’idéal. Je peux m’adapter si tu me sors beaucoup et que tu m’occupes tous les jours, mais je préfère largement avoir de l’espace.

Oui, je les adore. Mais attention, mon instinct de berger peut me pousser à vouloir les rassembler en les pinçant. Si tu m’éduques bien et que tu me canalises, ça se passe très bien.

Pas vraiment. L’un de mes plus gros défauts, c’est d’avoir du mal à rester seul trop longtemps. Si tu m’adoptes, il faut prévoir de la présence, ou trouver des solutions quand tu t’absentes.