Tu ne connais pas encore le Broholmer ? Normal. Ce gros nounours tout droit venu du Danemark reste une perle rare dans nos contrées. Et pourtant, ce molosse au regard doux, c’est un vrai trésor pour ceux qui cherchent un compagnon calme, stable et protecteur, sans tomber dans le cliché du chien hyperactif ou imprévisible.
Bon, soyons honnêtes, ce n’est pas le chien parfait pour tout le monde. Il faut avoir un peu d’espace, un peu de jugeote, et surtout une bonne dose de bon sens. Mais si tu corresponds au profil, accroche-toi : tu risques de tomber sous le charme… et de ne jamais vouloir changer de race.
Allez, on plonge dans l’univers du Broholmer, ce molosse nordique qui sait se faire aimer sans en faire trop.
Un grand chien (vraiment grand) mais équilibré
Alors oui, parlons franchement : le Broholmer, c’est pas un chihuahua de poche. On parle d’un chien qui peut peser jusqu’à 70 kg et mesurer près de 75 cm au garrot. En clair, c’est plus une armoire normande qu’un toutou de sac. Et pourtant, il dégage une zénitude impressionnante.
Ce chien, c’est un peu le géant bienveillant des contes nordiques. Il ne cherche pas les ennuis, il les prévient. Il n’a pas besoin d’aboyer pour se faire respecter : sa simple présence suffit souvent à calmer les ardeurs. Et malgré son passé de chien de garde, il sait se montrer incroyablement posé, voire presque philosophe dans certaines situations.
Il n’est jamais brutal sans raison. Il n’est jamais agité pour le plaisir. C’est un chien équilibré, stable, rassurant. Et ce tempérament fait toute sa force : il peut impressionner… sans jamais avoir à forcer.
C’est ce qui fait de lui un super compagnon pour les personnes à la recherche d’un chien puissant, mais pas agressif. Et franchement, si tu aimes les chiens qui respirent la force tranquille, tu vas être servi !
Vie de famille : Le Broholmer, un gros bébé protecteur
Une loyauté discrète mais profonde
Ce qu’il faut savoir sur le Broholmer, c’est qu’il a un cœur gros comme lui. Derrière sa stature de molosse scandinave, se cache un chien très proche de sa famille, presque fusionnel parfois. Il aime ses humains avec une intensité tranquille, sans débordement… mais avec une fidélité à toute épreuve.
Avec les enfants, il peut faire preuve d’une patience impressionnante. Bon, il ne faut pas non plus lui tirer les oreilles ou le grimper comme un poney (on te voit venir, les petits). Mais dans une ambiance respectueuse, il est capable d’un comportement très doux, voire attendrissant. Il veille, il observe, il protège. Un vrai pilier silencieux dans la maisonnée.
Son comportement avec les autres : gardien, pas bagarreur
Côté autres animaux ? S’il a été socialisé jeune, il peut très bien s’entendre avec un autre chien ou même un chat. Mais n’oublie pas que c’est un gardien dans l’âme, donc tout ce qui rentre sur son territoire sera d’abord observé… scruté… validé (ou pas).
Il faut aussi noter qu’il déteste les conflits. Les cris, les tensions à la maison, ça le rend mal à l’aise. C’est un sensible, ce grand gaillard. Il a besoin d’un environnement paisible, équilibré, avec des humains qui respirent la bienveillance plus que la cacophonie.
Bref, en famille, le Broholmer, c’est :
- Une présence rassurante et tranquille
- Une fidélité sans faille
- Un tempérament protecteur mais jamais brutal
- Un besoin d’harmonie, sans chahut ni tension permanente
Tu veux un chien qui t’aime profondément, mais sans te sauter dessus toutes les 5 minutes ? Le Broholmer, c’est probablement celui qu’il te faut.
Éducation du Broholmer : douceur ferme obligatoire
Si tu t’imagines qu’un chien aussi mastoc obéit au doigt et à l’œil parce qu’il est impressionnant… tu risques d’être surpris. Le Broholmer, c’est un chien intelligent, oui. Calme, oui. Mais pas une marionnette.
Il a son petit caractère, et surtout, il a besoin de cohérence. C’est pas compliqué : si tu lui dis « non » le lundi et « oui » le mercredi, il va vite prendre les commandes. Et crois-moi, un chien de 70 kg qui décide que c’est lui le boss… ça change la dynamique à la maison.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il apprend vite. À condition qu’on sache poser un cadre clair, sans violence. Il ne supporte pas les cris, encore moins l’injustice. Il a besoin de sentir que son humain est sûr de lui, calme, et constant.
Quelques règles en or pour son éducation :
- Instaure des routines dès le départ (repas, promenades, moments de calme)
- Ne change pas les règles toutes les deux semaines
- Sois ferme mais doux : le Broholmer comprend mieux la fermeté tranquille que l’autoritarisme brutal
- Encourage avec des récompenses et des félicitations (et pas juste quand il fait un salto arrière)
- Socialise-le dès le plus jeune âge avec d’autres chiens, humains, et environnements
Et si tu débutes ou que tu doutes, n’hésite pas à faire appel à un éducateur canin bienveillant. Un chien bien éduqué, c’est un chien plus libre, plus heureux… et un humain beaucoup plus zen.
En résumé ? Ce n’est pas un robot, mais un compagnon loyal qui te suivra les yeux fermés… si tu lui offres confiance, stabilité et respect.
Activité physique du Broholmer : ni marathonien, ni flémard
Le Broholmer n’est pas du genre à courir un canicross tous les dimanches. Mais ce n’est pas non plus un chien d’intérieur qui se contente de trois pas et un coussin. Il est entre les deux, dans une belle zone d’équilibre qu’on pourrait appeler : actif raisonnable.
Ce qu’il aime ?
- Les balades longues mais tranquilles
- Les moments de liberté en terrain clos (un grand jardin sécurisé, c’est le top)
- Avoir une mission : garder, accompagner, observer
En revanche, il faut éviter :
- De le faire courir par grosses chaleurs (il est sensible à la chaleur)
- De trop le solliciter en pleine croissance (attention à ses articulations)
Il a aussi besoin de stimulation mentale. Ce n’est pas un chien bête, au contraire. Il aime comprendre ce qu’on attend de lui, et adore qu’on le sollicite intelligemment :
- Jeux de flair
- Obéissance douce
- Apprendre à attendre, observer, se canaliser
Bref, pas besoin de l’épuiser. Mais si tu veux un chien équilibré, il faut penser à l’occuper chaque jour — physiquement et mentalement. Et idéalement, avec toi, parce qu’il ne vit pas bien la solitude prolongée.
Le quotidien idéal du Broholmer : de la place et du calme
Le Broholmer, ce n’est pas le coloc idéal pour un studio en centre-ville au 5e étage sans ascenseur. Il lui faut de l’espace, du vrai. Un jardin clos ? C’est parfait. Une maison au calme ? Encore mieux. Un loft de 200m² à la campagne avec des balades quotidiennes ? Il signe où ?
Il aime les journées structurées, les horaires réguliers, les ambiances zen. Tu vis dans un tourbillon de bruit, d’enfants qui crient, et d’agendas éclatés ? Il risque de se replier sur lui-même, voire de développer du stress ou de l’apathie.
Ce chien a besoin de repères, de paix, de proximité avec ses humains. Ce n’est pas une peluche de décoration ni un robot de garde. C’est un compagnon de vie, qui veut vivre à ton rythme… si ton rythme est un peu slow-life, bien sûr.
Conclusion : le Broholmer, un géant au cœur d’or
Tu l’auras compris, le Broholmer, ce n’est pas juste un molosse impressionnant à l’allure noble. C’est un compagnon fidèle, un gardien discret, un ami des enfants, un protecteur bienveillant. Il n’a pas besoin d’en faire des caisses pour exister : sa présence suffit. Et quelle présence !
Ce chien venu du froid a tout pour réchauffer une maison : calme, loyal, rustique, tendre. Mais attention, il ne convient pas à tous les foyers. Il lui faut de l’espace, de l’attention, et surtout une famille qui respecte sa nature posée et sensible.
Si tu es prêt à lui offrir un cadre stable, un brin de campagne ou de calme urbain, et beaucoup d’amour sans excès de cris ou d’agitation, alors tu découvriras un chien rare… au sens propre comme au figuré. Et crois-moi, tu ne regretteras pas ce choix de cœur.